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SANS VOIX SANS DROITS (SVSD) - CONGO (Kinshasa et Brazzaville) pour les droits de l'Homme Congolais

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SANS VOIX SANS DROITS (SVSD) - CONGO (Kinshasa et Brazzaville) pour les droits de l'Homme Congolais
  • SANS VOIX- SANS DROITS (SVSD), Organisation Non Gouvernementale de défense des droits de l’homme de Congolais (Kinshasa et Brazzaville).- Hebdomadaire d’actualités congolaises en ligne publié par Jean-Baptiste YVES MUMVUDI et édité par YM.
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20 janvier 2015

RDC : SVSD “déplore les morts” dans les manifestations contre la loi électorale

RD Congo : SVSD “déplore les morts” dans les manifestations contre la loi électorale



La police tente de dégager la route à Kinshasa lors d’une manifestation des membres de l’opposition congolaise, le 19/01/2015. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La police tente de dégager la route à Kinshasa lors d’une manifestation des membres de l’opposition congolaise, le 19/01/2015. Radio Okapi/Ph. John Bompengo



Dans un communiqué publié mardi 20 janvier à Kinshasa, les Membres de Sans Voix Sans Droits (SVSD) ont déploré «les morts et les blessés suite aux incidents qui se sont produits lundi matin à la suite des violentes manifestations, et l’usage de la force létale par les forces de sécurité qui s’en est suivi».

Selon SVSD, la police congolaise n'a pas la culture de manifestation. Ce qui explique tout le temps l'usage de la force. Or cet usage doit toujours être utilisé en dernier recours, doit être proportionné et imposé par la nécessité.

La nécessité : c'est le pillage.

« Dans certains quartiers de la capitale congolaise, des magasins ont été pillés et des autobus brûlés par des jeunes en furie qui répondaient à l’appel de l’opposition à manifester contre la loi électorale en examen au Parlement. Un texte qui fait du recensement, un préalable à l’organisation de l’élection présidentielle de 2016 ».

SVSD s’est dit préoccupé à la suite des «rapports faisant état de violences à Kinshasa, en République démocratique du Congo, suite à l’adoption de la loi électorale

Pourquoi cette manifestation ?

Tout le monde pointe du doigt l « ’adoption de la loi électorale ». Cette adoption a été imposée aux députés et aux sénateurs congolais ? Qu'en est-il de l'opposition congolaise ? Les opposants craignent que le recensement ne conduise à un “glissement” du calendrier électoral au-delà de 2016. Cette crainte est fondée ? Même s'il est fondé, SVSD invite l'opposition au dialogue sincère pour l'intérêt du pays et non pour la course aux pouvoirs.

Qui est le leader de cette fameuse opposition ? Qui est prêt à diriger la RD Congo demain ? La base a été préparée pour cette manifestation et pour demain c'est-à-dire l'après KABILA ? L'opposition devrait lancer un appel aux congolais à manifester pacifiquement, dans le calme et dans les limites autorisées par la loi (si la RD Congo est un pays de droits).

L'opposition congolaise se comporte comme la diaspora congolaise surnommée les « combattants », une entité sans base, sans représentation, sans philosophie. On se demande parfois à quoi ça sert. Nous assistons à une vraie comédie à la congolaise.

Le gouvernement congolais ne connaît pas l’importance de protéger l’espace politique et de garantir à tous les citoyens le droit de se rassembler pacifiquement et d’exercer leur droit de liberté d’expression. C'est la force, la dictature....

SVSD appelle tous les acteurs congolais en présence à faire montre de retenue et à s’abstenir de tout acte de violence.

On ne peut pas tenir des élections pacifiques et crédibles dans les délais requis en RDC sans passer par le recensement. Qui doit voter ? Quelle est la population de La RDC ? Et si les Rwandais, les Burundais, les Zambiens, les Angolais votaient pour KABILA ?

SVSD reste très préoccupé par les troubles répétés qui accompagnent le débat sur le projet de loi électorale au parlement congolais, et notamment par les violences du 19 janvier et très pessimiste pour la tenue des élections en 2016. Il est essentiel que le cadre juridique et le calendrier global du processus électoral qui doit s’ouvrir cette année soient élaborés de façon consensuelle, dans le respect de la constitution de la République démocratique du Congo et des libertés publiques.

Le départ de MOBUTU ne semble pas donner des leçons aux politiques congolais. Tout le monde y compris les occidentaux voulaient le départ de MOBUTU sans préparer le pays. Libye est un autre exemple pour tout le monde. Il faut préparer le terrain avant de chercher le départ de KABILA Junior. Au Burkina, ce n'est pas la rue – c'est l'armée de COMPAORE. Il est parti avec beaucoup d'argent et des moyens logistiques conséquent en accord avec l'armée Burkinabée. Son « frère » du village qui est à la tête de ce pays. Il n y a pas eu révolution au Burkina. Ce pays ne doit en aucun cas devenir un exemple pour la RDC. L'opposition et les combattants prenaient le temps de réfléchir, de préparer l'après KABILA.

SVSD invite encore l'armée et la police congolaise à protéger la population, à éviter le bain de sang dans ce pays.

«Nous exprimons nos condoléances aux familles des victimes de ces événements. Des débordements de ce type n’ont pas leur place dans le débat démocratique ».



Jean-Baptiste YVES

Paris - France.-

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27 décembre 2014

RD Congo : KATUMBI Victime ou Stratège ? Mais qui veut réellement sa peau ?

Qui veut la peau de M. Katumbi ?

Moïse Katumbi

Moïse Katumbi : le lendemain de son retour à Lubumbashi. Son absence a encore doublé sa quotte de popularité - ©Photo CM/katanganews

 

Nous nous permettons de publier cet article de nos confrères de KATANGA News pour analyser ce qui se passe au Katanga et à la tête de la RD Congo. A bien lire cet article.

 

Pourquoi a-t-on cherché à distiller une telle rumeur à dix mois de la fin du mandat du gouverneur Moïse Katumbi à la tête de la province du Katanga ? Il doit bien y avoir une raison qu’on cherchera sans doute à dissimuler. Et en cas d’attaque, elle ne peut d’abord provenir que da sa famille politique. Le PPRD, ce panier à crabes, devient alors un royaume divisé où chacun avance les pions en fonction de ses intérêts. Et Joseph Kabila, au lieu d’être le dénominateur commun est devenu le plus grand commun diviseur.

Qui a allumé le feu le 30 juin ?

Ce jour du 30 juin 2011, une rumeur se répand dans la ville de Lubumbashi. On raconte que ce matin du 30 juin, juste avant le défilé, le président Joseph Kabila aurait eu une prise de bec avec le gouverneur Moïse Katumbi au sujet de la tribune érigée pour abriter les officiels le jour du défilé. On va jusqu’à soutenir que dans son élan de colère, Joseph Kabila aurait même giflé Moïse Katumbi. Les preuves pour le démontrer ne manquent pas. On soutient que les hésitations constatées dans le mot introductif du gouverneur Moïse Katumbi trouverait par là leur justification. En effet, ce jour-là, Moise Katumbi ne semblait pas être au mieux de sa forme. Contrairement à ses habitudes, quand il a introduit Joseph Kabila, il ne semblait pas être bien dans sa peau. Il était un peu maladroit dans son propos. Est-ce que ceci justifierait cela ? La rumeur le soutient. Elle soutient aussi que la lune de miel, qui n’a d’ailleurs jamais existé, entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi appartient au passé. On rappelle là-dessus les propos du chef de l’Etat tenus à Kalubwe Lodge lors de la réception qu’il avait accordée aux notables katangais. Et chacun y va de son latin. Il est de plus en plus clair que la cloison est dans le verre.

Voilà que le lendemain du 30 juin, Moïse a pris son jet privé pour aller en vacances. Avec lui, Carine sa femme et ses enfants. On dit même qu’il serait parti avec trois de ses domestiques. Déjà, les rumeurs ont semblé défier la vérité. Quelques jours après, Salomon Idi, le fidèle parmi les fidèles  de Moise, son ombre, quitte aussi le pays en compagnie de sa famille. Les doutes semblent se dissiper. Moïse est bien parti… Toute la RDC en est persuadée. Les grandes manchettes des journaux viennent le confirmer à leur tour.

Et à partir de ce jour, plusieurs versions ont circulé sur les raisons de ce départ. Versions plus fournies et animées les unes que les autres. On parle d’empoisonnement, d’autres le disent déjà mort. Et on attend d’être fixé sur la date du rapatriement de sa dépouille mortelle. Dans les cœurs de beaucoup de personnes, le deuil a commencé…

Mais on ne dit pas qu’avant le 30 juin, Moïse Katumbi avait pris son congé annuel d’un mois qu’il a interrompu juste une semaine après pour préparer les festivités du 30 juin à Lubumbashi auxquelles le président de la République allait assister. C’est pourquoi, après le défilé, il a jugé bon d’aller consommer les trois semaines qu’il lui restait, avec l’autorisation de Joseph Kabila, en personne.

Que retenir ? S’il y a de la fumée, c’est qu’il y a du feu quelque part … S’il y avait une grande complicité entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi, on ne se serait pas permis de faire circuler des rumeurs. D’ailleurs, à chacun de ses innombrables séjours à Lubumbashi, on l’a vu, plus d’une fois à l’aéroport de Lubumbashi, saluer à peine le gouverneur Moïse Katumbi. C’est à peine s’il le regarde.

Il lui arrive même de l’ignorer pendant 2 à 3 jours durant son séjour lushois. Des faits similaires alimentent les conversations partout. Alors, il y a problème. Le feu couve sous la cendre…

Joseph Kabila et Moïse Katumbi, deux Katangais que tout différencie

S’il est vrai que Moïse Katumbi porte sa montre à la main droite comme Joseph Kabila et que tous deux sont du PPRD, parti initié par Joseph Kabila, il est aussi vrai qu’entre les deux, il n’y a vraisemblablement rien de solide qui puisse les unir. Voilà qui justifierait sans nul doute tout ce bruit et toutes ces rumeurs  sur les relations entre les deux hommes.

Moïse Katumbi est d’une famille connue dans les affaires. Tout le monde sait que sa famille est bourgeoise. Son père était dans le commerce. Les medias occidentaux parlant de lui le présente comme un homme richissime. Et son frère Soriano Katebe passe pour un millionnaire Katangais. La conséquence est que Moïse Katumbi peut se permettre de dépenser sans compter. Faire des largesses comme bon lui semble. Alors que la famille du président Joseph Kabila n’a pas de passé connu dans les affaires. Ce sont plutôt des révolutionnaires. Ils ont vécu dans la discipline des grands révolutionnaires doublés d’une formation militaire rude et efficace. Un monde où le nécessaire suffit. Quand bien même Joseph Kabila serait plus riche que Moïse Katumbi aujourd’hui, il ne se permettrait pas de dépenser autant que ce dernier de peur de susciter certaines curiosités et certains questionnements. Déjà à ce niveau, les relations entre les deux sont tendues. Même si on ne le dit pas. Deuxième chose qui le différencie : le sport. Si tous les deux sont des accros du sport, la qualité de ce sport les sépare.  Joseph Kabila est plus dans le sport individuel, qui ne le met pas beaucoup en contact avec la masse. Tandis que Moïse Katumbi, lui, est dans le foot, un sport qui draine du monde. Et par-dessus tout, il est le président du plus grand club congolais. Conséquence : il est obligé de communier avec la masse dans laquelle il se fond souvent. Cela ne facilite pas non plus les choses entre les deux hommes. Le président pourrait facilement être amené à croire que le gouverneur du Katanga cherche à lui voler la vedette. Lui, le chef de l’Etat. Alors qu’on acclamerait  avant tout Moïse Katumbi, président d’un club qui réussit.

Autre différence de taille : la politique. Si Moïse Katumbi se retrouve en politique, ce n’est pas parce qu’il le voulait. Il y est tombé par hasard comme jadis Obélix dans la marmite de la potion magique du druide Panoramix. Si bien que Moïse n’a pas les réflexes des politiciens. Il lui arrive de formuler des plaintes facilement devant le premier-venu. Dans un monde politique où plusieurs personnes mangent à plusieurs râteliers, ses propos sont véhiculés facilement jusque même aux oreilles de la personne indésirable. Il devient donc facile de savoir ce qu’il pense même s’il ne dit pas tout à tout le monde. Joseph Kabila, par contre, a eu une formation militaire doublée de la formation politique et de renseignement. Le sens de l’écoute légendaire que tout le monde admire chez lui n’est en réalité que la conséquence de sa formation. Il n’est pas naïf. Loin de là. Ecouter plus lui permet de se faire une idée sur chacun de ses collaborateurs. Sa force vient surtout de sa capacité à transcender ses émotions. Rarement, il peut manifester à une personne sa répugnance, son mépris ou sa haine. Il peut lui sourire même quand il n’en a pas envie. A la différence donc de Moïse Katumbi, Joseph Kabila est un monstre politique.

Les cercles autour de Joseph Kabila

Plusieurs cercles autour du chef jouent en défaveur de Moïse Katumbi. On pense dans certains milieux que le gouverneur du Katanga en fait en peu trop, il parle et se surestime un peu trop. Et tout ça fait quand même un peu trop. D’où la nécessité et l’urgence de le neutraliser ou, du moins, de freiner ses élans et ses ambitions. Le neutraliser avant le temps pour l’empêcher de briguer un nouveau mandat à la tête de la province du Katanga. Le neutraliser pour l’empêcher de se retrouver en 2016, candidat à la présidentielle. Peut-être même président de la République.

Certes, ceux qui veulent le neutraliser n’ont pas tous la même motivation. Trois groupes semblent être en danse pour arriver à cette fin. Trois groupes qui gravitent autour du chef de l’Etat et qui cherchent à inhiber l’action de Katumba Mwanke, parrain supposé de Moïse Katumbi. Trois groupes bien distincts, mais mus par la même motivation : le départ du governatore…

Augustin Katumba Mwanke: El Diablo

Eminence grise du régime, Katumba Mwanke semble de plus en plus marginalisé sur le dossier Moïse Katumbi. Originaire du sud-Katanga comme le gouverneur Moïse Katumbi, membre de l’association socioculturelle Sempya comme ce dernier, on pense, dans certains cercles, qu’il prépare le gouverneur du Katanga pour succéder à Joseph Kabila. D’où une certaine méfiance, une certaine réserve de la part du président. Fort, Katumba le demeure. Mais, il n’est plus le seul écouté comme auparavant. Et pour s’en convaincre, Joseph Kabila n’a pas voulu le consulter sur le choix des dirigeants de la très stratégique Gécamines. Il n’a pas non plus voulu le tenir informé avant de faire arrêter Alain Ilunga Kitombolwe, l’ADGA de SEP-Congo, pourtant proche de lui. A dessein, Joseph Kabila commence à entretenir certaines rivalités entre son éminence grise, Katumba Mwanke, avec d’autres ténors de la MP. Peut-être pour le fragiliser, peut-être encore pour lui faire comprendre qu’il n’est plus le seul à avoir voix au chapitre.

Au stade actuel, Katumba est, sans doute, convaincu que seul Moïse Katumbi peut permettre au président sortant de faire le plein de voix. Et le reconduire comme gouverneur du Katanga pourrait permettre d’envisager sans trop de casse comment modifier la constitution pour… délimiter le nombre des mandats du chef de l’Etat. Sur ce sujet, on pense plutôt qu’Augustin Katumba ne joue pas franc jeu, lui dont la fidélité n’a jamais failli. Lui dont toutes les stratégies, ou presque, ont fini par porté les fruits escomptés. Et pourtant, dans le dossier Moïse Katumbi, il a peut-être encore raison.

Jean-Claude Masangu : argentier de la république ou conseiller occulte ?

Connaissez-vous Jean-Claude Masangu ? C’est le très puissant gouverneur de la Banque Centrale du Congo. Certaines langues affirment qu’il est à la Banque Centrale ce que le pape est au Vatican. Fils d’un ancien ambassadeur de la République démocratique du Congo, et ancien directeur général de Citibank Zaïre, Jean-Claude Masangu est gouverneur de la Banque Centrale du Congo depuis 1997. Il a été nommé par Laurent-Désiré Kabila et confirmé par Joseph Kabila en 2002 et 2008.

Il est de la tribu Balubakat (Baluba du Katanga), comme Joseph Kabila. Selon plusieurs sources, il serait plutôt favorable au remplacement de Moïse Katumbi par Baudouin Banza Mukalay Nsungu, ancien patron du MPR, fait-privé, originaire comme lui de Malemba-Nkulu. Jean-Claude Masangu passe aujourd’hui pour être la tête de file des baluba du Katanga. Son point fort : il est aussi discret qu’effacé, à l’image de Katumba Mwanke. Il se caractérise par un sponsoring fort et remarqué pour toute initiative des balubakat. L’argentier de la république a aujourd’hui l’oreille du chef. On lui attribue même la nomination d’Ahmed Kalej comme ADG de la Gécamines au lieu de Calixte Mukasa pourtant proche parent de Katumba Mwanke.

A ce cercle, on ajoute aussi le général John Numbi, encore un autre de Malemba-Nkulu. Inspecteur général de la Police Nationale Congolaise suspendu, le général demeure l’un des proches du président Joseph Kabila avec qui il partage bien des choses. Selon certaines indiscrétions, le général John Numbi garde encore une dent contre le gouverneur du Katanga qui aurait tenu des propos durs à son égard à l’époque où ce dernier était en exil.  Les années ont eu beau passer, la cicatrice n’est pas totalement refermée. Dans ce même cercle, il convient d’ajouter l’ancien gouverneur du Katanga Aimé Ngoie Mukena, toujours de Malemba-Nkulu, qui, selon certaines personnes, ne cache pas sa hargne contre le gouverneur Moïse Katumbi.

Jaynet et Zoé Kabila : la famille du président

L’autre cercle, et non le moindre, est constitué de Jaynet Kabila, sœur jumelle du président, et de Zoé Kabila, son jeune frère. Il est tout de même curieux de constater que, pour se faire enrôler, cette fois-ci, Jaynet et Zoé ont choisi de le faire dans le district du Tanganyika, au Katanga. Les relations entre Moïse, Jaynet et Zoé semblent être au beau fixe. On ne sait pas s’ils s’aiment ou s’ils se détestent. Néanmoins, ils se parlent et se sourient.

Jusque-là très discrète dans le domaine politique de la RDC, Jaynet Kabila, patronne de la Fondation Mzee Kabila, se refusait de faire la politique. Elle aimait insister sur le fait qu’elle se contentait de l’humanitaire. Mais les choses semblent changer. Elle s’est fait enrôler à Kalemie, dans le nord-Katanga, qu’elle a relié par un jet privé affrété. Avec, semble-t-il, l’ambition de se faire plus tard élire sénatrice pour la circonscription du Tanganyika. Apparemment quelque chose se profile à l’horizon.

Quant à son frère Zoé, il sera, dit-on, candidat député à Manono d’où son père est originaire. C’est au volant d’une jeep Mercedes que Zoé a débarqué dans le chef-lieu du territoire. A propos de Zoé, les bruits courent selon lesquels il ambitionnerait de devenir le prochain gouverneur du Katanga, à la place de Moïse Katumbi. Mais Zoé demeure un grand inconnu aux yeux des Katangais. Même à ceux des Balubakat, qui ont eu un premier contact sérieux avec lui lors de leur conférence de Kamina. Selon certaines personnes, il ne convainc pas. Zoé passe jusqu’ici pour un homme d’affaires prospère et très discret à la tête d’une fortune immense et n’ayant pas d’ambitions politiques.  Il est clair que quelque chose se concocte au sein de la famille du président. Peut-être, à défaut d’avoir un enfant à l’âge de postuler à la présidence, on serait déjà en train de planifier «l’après-Joseph» avec un autre membre de la fratrie ? Cela n’est qu’une hypothèse. Mais en cas de confirmation, il va de soi que ce cercle serait aussi tenté de freiner les supposés élans du gouverneur du Katanga.

Evariste Boshab : le dauphin ?

Un autre cercle qui, sans contredit, ne voudrait pas de Moïse Katumbi est probablement celui tenu par Evariste Boshab, le président de l’Assemblée nationale et le secrétaire général du PPRD. La raison est toute simple. Ce cercle estimerait qu’après 5 ans de présidence du Bas-Congo avec Joseph Kasa-Vubu, 32 ans de l’Equateur avec Joseph Mobutu, 19 ans du Katanga avec les Kabila père et fils, il serait maintenant temps pour le grand Kasaï de diriger à son tour la RDC. Voilà pourquoi Evariste Boshab se considérerait presque comme le dauphin légitime de Joseph Kabila.

Bien qu’apparemment le courant semble bien passer entre Moïse Katumbi et Evariste Boshab, il ne s’agit en fait que des apparences. Le président de l’Assemblée, loin de s’immiscer dans les conflits et les calculs des katangais, auraient, lui aussi, son propre schéma : déstabiliser le gouverneur du Katanga. Si les attaques frontales viennent de ses frères, c’est tant mieux. Mais il faudrait lui scier les côtes en sourdine. Quitte à en tirer profit au moment opportun.

Moïse Katumbi : la proie

Quand on examine les différents centres d’intérêts, on comprend pourquoi il y a tant d’agitations autour du gouverneur du Katanga. Le problème n’est pas qu’il vend mal l’image du chef, mais plutôt qu’il brouille les pistes de l’ « après Kabila ». Le laisser diriger encore le Katanga serait lui donner un avantage pour 2016. Est-ce bien penser ? Non. Gouverneur pour le prochain mandat ou pas, Moïse est déjà parti. Et personne ne pourra plus lui porter ombrage. Alors, au lieu de le redouter, il vaudrait mieux composer avec lui ; et les meubles seront sauvés. Entre-temps, Moïse Katumbi a annoncé son retrait de la politique. C’est sérieux, dit-on. A moins que le président Joseph Kabila lui demande de continuer. Mais Kabila, lui, continue encore à scruter les signes des astres…

Par Roger KAS

KATANGA NEWS

27 décembre 2014

RD Congo : Election Présidentielle.... Une comédie à la Congolaise et une honte pour l'humanité

RDC: L’élection présidentielle…Une comédie à la Congolaise

 

 

SANS VOIX – SANS DROITS (SVSD) observe de loin et de près avec beaucoup de discernements et d’attentions la situation de la RD Congo. Les Congolais semblent refuser le troisième mandat de Joseph KABILA mais pourquoi ? Et qui se cache derrière toutes ses nombreuses réactions politiques ?

« De retour à Lubumbashi après deux mois d'absence, Moise Katumbi a utilisé une image empruntée à l'univers du football, cher au promoteur du tout puissant Mazembe. Cette figure de la majorité présidentielle a évoqué « deux penalties acceptés, mais un troisième qui pourrait inciter le public à descendre sur le terrain ». Ces propos ont été perçus comme une mise en garde à l'égard de Joseph Kabila, le chef de l'Etat qui est en train de finir son deuxième et dernier mandat constitutionnel.

Si ces propos sont perçus comme un NON à KABILA par Monsieur KATUMBI, les SVSD veulent rester prudents. Et si Monsieur KATUMBI joue les jeux (2-1-2) de KABILA  comme Monsieur POUTINE en Russie ? Et si ce soi-disant poison serait une mise en scène pour distraire l’opinion publique congolaise ? Joseph KABILA est soutenu par la Russie pour s'accrocher au pourvoir comme POUTINE et Le Président Syrien.

Du côté de la majorité justement, peu de commentaires, tout juste quelques critiques à l'égard de Moise Katumbi qui a toujours laissé planer le doute sur une éventuelle candidature à la présidentielle face à Joseph Kabila en 2006, en 2011, avant de se ranger derrière le chef de l'Etat. Mais, le porte-parole de la majorité, Sébastien Luzanga, promet une position officielle dans les prochains jours.

SVSD se félicite aussi que le cercle de ceux qui disent non à un troisième mandat pour Joseph Kabila s'élargisse.  Mais qui aujourd’hui est capable de remplacer Joseph KABILA en RD Congo ? Selon nos informations, l’occident prépare Vital Kamerhe pour prendre les commandes. Ce choix ne serait pas l’idéal pour la RD Congo selon Monsieur Honoré NGBANDA à en croire notre source.

C’est une autre invitation aux désordres en RD Congo.

SVSD exhorte les Congolais champions de naïvetés comme d’habitude à la prudence, à l’unité, au dialogue car la RD Congo est dirigée de l’extérieur pas de l’intérieur. Avez-vous oublié l’aventure de Monsieur KATUMBI en 2006 et en 2011 ? Moise Katumbi n’est pas prêt à quitter le parti présidentiel. Il faut savoir si la majorité peut se concilier ou pas avec sa position, explique-t-il.

Martin Fayulu des FAC, Forces acquises au changement, Félix Tshisekedi, le secrétaire national aux relations extérieures de l'UDPS, le président du parti Solidarité congolaise pour la démocratie, Jean-Claude Muyambo et Honoré NGBANDA ne sont pas à la hauteur de ce grand rendez-vous pour la RD Congo.

SVSD considère que « C'est un grand signal, pour l’armée et la police de la RD Congo. Elles doivent rester solidaires du peuple pour éviter le bain de sang et suivre l'exemple de l'armée Egyptienne ».

Joseph KABILA ne partirait pas comme un enfant de l’école maternelle, ni comme Blaise COMPAORE. Mais il pourrait partir comme Monsieur GBABO. Ce départ nécessite l’intervention de l’occident par le biais de Monsieur SASSOU NGUESSOU et de l’Angola en collaboration avec le Général Faustin MUNENE, l’homme providentiel pour la RD Congo à l’heure actuelle.

 Selon notre source, l’occident ne trouve pas encore un homme « KIZOBA ZOBA » à placer à la tête de ce pays. Un doute qui plane sur Vital Kamerhe. Un Congolais naturalisé Belge serait sur la tablette des USA pour succéder à Joseph KABILA mais il y a beaucoup de réticence pour ce novice qui n’a jamais été même chef de classe pendant toutes ces années d’école. Un autre ancien journaliste de Radio Elikya – YM - serait contacté pour prendre la tête de ce pays mais d’une manière provisoire. Il réfléchit à la proposition Américaine et Européenne.

 

Où va la RD Congo ? Restons lucides et surtout prudents.

 

 

Pour les SVSD – 2014

Jean-Baptiste YVES  MUMVUDI

Président.-

 

 

 

 

 

27 décembre 2014

RD Congo : Lettre Ouverte aux Généraux et aux Officiers Militaires

Lettre ouverte aux Généraux et à tous les officiers militaires de la RD Congo

 

" Défendre la défense " :  Cela s'appelle l'intérêt national.

 

Mesdames et Messieurs,  

 

La politique de défense de la RD Congo ne transcende pas les époques, ni les gouvernements, ni les majorités. Cette politique devrait être semblable aux autres : nous parlons là de la sécurité de la RD Congo,  de son indépendance, de sa capacité  à peser sur les affaires d’Afrique et du monde.

Je mesure le confort des États qui ont préféré renier leur défense plutôt que  de revoir leurs habitudes économiques  et sociales. Mais que serait la RD Congo  sans grandeur ? Un pays sans flamme et sans voix ! Il y a de la grandeur à placer  ses forces armées au service du droit national et international. Il y a de la grandeur  à pouvoir intervenir à l’Est de notre Pays, en Côte d'Ivoire, en Libye ou au Mali.  Il y a de l'honneur à pouvoir dire « la RD Congo est maîtresse de sa sécurité ».

En tant que Généraux, officiers et Commissaires de la Police, vous êtes le « garant » de cette ambition militaire et policière Congolaise qui ne traverse pas l'Histoire. Cette ambition devrait nous distinguer de la plupart de nos partenaires Africains qui ont choisi de s'en remettre aux alliés américains et français  pour assurer leur sécurité et choisi de ne pas se doter des capacités militaires pour intervenir chez eux et en Afrique. C'est leur choix. Sera-t-il les vôtre?

Je ne mets pas en doute votre intention d'assumer les responsabilités policières et militaires de notre nation. A l’Est de la RD Congo, vous avez ressenti toute la honte de n'avoir pu sauver  un peuple de la tyrannie intégriste, et par là même, de n'avoir pu sécuriser la RD Congo. Vous n’avez pas décidé d'agir, nos armées étaient en fuite comme d’habitude. Elle devrait pu le faire mais depuis des décennies les gouvernements ne travaillent pas  à la professionnalisation des forces congolaises,  depuis des décennies nous ne protégeons  et ne sollicitons nos « industries » de défense, depuis des décennies nos militaires ne s'entraînent pour être opérationnels mais pour protéger les personnalités et massacrer les civils.  

Si vous n'oubliez pas le départ de Mobutu, la guerre à l’Est de la RD Congo, vous n'oublierez pas que tout cela fut possible parce que la RD Congo n’a toujours pas fait l'effort de privilégier ses armées. Le dévouement et la recherche de maîtrise exceptionnels de nos soldats ne peuvent pas tout. Sachez-le, ils font le maximum avec le minimum requis pour de telles opérations. Dans bien des secteurs, nos forces sont à la limite de la rupture, et ceux qui prétendent que l'on peut sans risque réduire leurs moyens ne sont pas au front.

J'ai une assez longue expérience des questions militaires en RD Congo. Je n'ai jamais accepté que lors d’un changement d’un Président ou d’un coup d’état militaire comme fut le cas de MOBUTU, des KABILA – les militaires, les policiers Congolais et leurs familles deviennent des victimes, des boucs émissaires, des animaux à abattre, à torturer, à assassiner. 

La venue de l’AFDL en RD Congo justifiait  cette pratique barbare. Les ex-FAZ et leurs familles ont beaucoup souffert avec les KABILA (Père au Fils). Je vous invite à mettre fin à cette pratique. L’armée doit rester indépendante et libre. L’armée et la police ne doivent pas appartenir à un Président de la République ni à une famille politique. La RD Congo doit changer de vision. Il faut arrêter la chasse aux militaires et policiers qui ont travailler à l’époque du Président déchu. Il faut mettre fin aux tribalistes dans l’armée et au sein de la Police. L'AFDL a détruit beaucoup de familles des Militaires et des Policiers en R Congo. Plus jamais ça SVP.

 Ces personnes sont là pour la nation toute entière. Or avec AFDL, nous ne cessons de déplorer cet esprit tribal.

L’Egypte doit être un exemple pour la RD Congo. Les Présidents sont partis mais l’armée et la police sont restées intactes pour la défense du pays.

Des choix peuvent être faits et ils doivent être clairement explicités à nos armées, à nos polices et aux Congolais car rien n'est pire qu'une politique de défense qui prétend tout faire sans en avoir les moyens. Des réorganisations territoriales et logistiques peuvent encore permettre de rationaliser les dépenses. Des collaborations Africaines et Européennes peuvent être accélérées pour mutualiser les efforts… Mais soyons lucides, notre politique de défense a un coût et en deçà d'un certain plancher c'est tout l'outil militaire de la RD Congo qui est menacé  de déclin. Ne pas accepter  une croissance même limitée de notre effort d'équipement, c'est certainement condamner notre armée à des ruptures capacitaires et à terme à devenir tributaire d'un protecteur non européen et européen.  

Est-ce à dire qu'il n'existe aucune marge de manœuvre ? Sans doute pas. 

Mesdames, Messieurs les Généraux et Officiers, 

Vous devez mettre fin à cette pratique de chasse aux militaires, policiers et à leurs familles constamment et à chaque changement du pouvoir en place en RD Congo.  Il  vous faut choisir, mais prenez garde, notre défense n'est pas une variable d'ajustement comme les autres. Elle est une priorité nationale dont la légitimité et l'efficacité doit dépasser  l'actualité immédiate et les humeurs de l'opinion : «Il faut choisir», vous dit-on.  À mon sens, mieux vaut sacrifier une politique qui détruit la RD Congo  que de sacrifier notre défense. Cela s'appelle l'intérêt national.

 

 

SANS VOIX - SANS DROITS ( SVSD)

Jean-Baptiste YVES MUMVUDI

Président.-

 

 

 

 

11 novembre 2014

RDCongo : " Congo - Mon Amour " de KOFFI OLOMIDE piraté par les Combattants Congolais à Bruxelles

CONGO-RDC:"Phénomène Combattants" Les Artistes Congolais mal l'aise face á la pression des Combattants 11 Novembre 2014 dans  , , ,

 

Une enquête réalisée auprès des services judiciaires européens révèle que les gouvernements européens ont accepté la proposition du gouvernement congolais d'arrêter unilatéralement et arbitrairement certains membres des dits " combattants" en flagrant délit de leurs droits de l'homme.

La République démocratique du Congo traverse une crise post-électorale inprédictible. Cette crise, est née par un double scrutin chaotique, immoral aux standards démocratiques: d'une part, la présidentielle á la soviétique, donnant lieu á deux présidents diamétralement opposés, Joseph Kabila, élu par ses flatteurs mais rejeté par le peuple congolais et Étienne Tshisekedi, clamé haut et fort vainqueur incontesté de la présidentielle, d'autre part, le législatif á l'aveuglette , dont les résultats sont d'ores et déjà refoulés, récusés, contestés par les acteurs politiques et le peuple congolais.

Les Combattants

Dès lors, la diaspora congolaise est montée sur ses grand-chevaux avec des "marches pacifiques" mais qui dégénérèrent souvent au pire ces derniers temps. Les Combattants Congolais de Belgique viennent de franchir une autre étape par la piraterie de la chanson de l'artiste-musicien Koffi Olomidé " Congo - Mon Amour ". Ils ont vendu ce clip à Un (1) euro à la place " MATONGE " de Bruxelles.

 

Cette piraterie donne à penser. KOFFI Olomidé, par ailleurs, chante son amour pour le Congo tout en insistant sur le travail et le respect de la constitution congolaise.

Les " Combattants " utilisent ce clip comme une chanson de propagande contre Joseph Kabila. Mais où va l'argent de ce clip vendu ? Qui en ait l'auteur ? Est ce que Monsieur OLOMIDE en a bénéficiait ? Cette vente a été en complicité avec Monsieur OLOMIDE ?

Nous ne pensons pas que les gouvernements européens seraient complices de la farce électorale en République démocratique du Congo, en multipliant des circulaires, visant les étrangers, en particulier congolais. Et on ne peut pas rapatrier tous ceux qui seraient considérés comme " instigateurs de marches pacifiques ", un droit acquis par la charte Universelle de " Droit de l'homme".

Les Combattants  Congolais de la diaspora sont devenus allergiques à la culture congolaise. De surcroît, une série de mesures dangereuses et impopulaires sont prises pour interdire la production musicale congolaise en Europe.

Cette mesure servirait á scruter et à contrôler toute entrée des artistes congolais au sol Européen.

Les analystes politiques qualifient cette mesure de " bétises" à la Congolaise.

D'après un membre d'un groupe de résistance, basé en Bruxelles, les combattants seraient l'ensemble de groupes au sein de la diaspora congolaise, luttant pour la libération du Congo de l'emprise de Joseph Kabila et de l'Occident. Ils accusent l'occident de supporter le régime oppressif de Joseph Kabila, en vue de réaliser á bon sied la balkanisation du Congo.

Par manque d'homogénéité et structure au sein de ces groupes composants les dits " combattants", il est quasiment impossible de mieux les cerner. Chaque capitale européenne a ses propres combattants, les démarches entreprises dans leur lutte, sont cependant diverses.

Cette disparité de branches " combattants" met les bois sur les roues pour  leur survie. Alors que les uns prônent le dialogue, le débat ouvert, les autres prêchent la libération á tout prix.

Contrairement au portrait peint par les médias européennes, les combattants Congolais sont devenus des radicaux, des extrémistes anti-Kabila, un danger pour la culture congolaise en Europe.

Les ivoiriens étaient en guerre civile mais les artistes se produisaient en Europe. Pourquoi ces combattants ne veulent pas " utiliser " les musiciens pour passer leurs messages ?

La complicité de la France et Le double jeu  de la Belgique ?

Contrairement à ce que disent les combattants, nous qualifions les actions de dits " combattants " de " délinquance étrangère ". Quand on écoute certains - il n y a que des insultes, aucune proposition de dialoguer, de trouver une solution d'ensemble pour l'avenir de ce pays.

Ces " combattants " ne peuvent pas changer la RDCongo. Ils se comporteront comme MOBUTU et Les KABILA.

Il est temps de discuter sérieusement pour l'intérêt de la RDCongo. Mobilisons nos forces pour soutenir les faibles, pour redresser la RDCongo.

Arrêtons de sacager nos Ambassades en France, en Belgique. Arrêtons de s'attaquer, de frapper les hommes et femmes politiques de la RDCongo. Il faut savoir prendre ses distances par rapport aux insultes puérilles.

En Belgique, la Sûreté de l'Etat tient à l'oeil plusieurs groupuscules, parfois infiltrés par des casseurs, dont certains ont participé aux émeutes de décembre dernier à Bruxelles. "Le noyau dur des radicaux, en Belgique, compte 25 à 30 membres", selon un spécialiste du dossier au sein des forces de sécurité, interrogé par Le Vif.

"Ils se réunissent dans des cafés, ont désigné des responsables par zone et organisent des coups avec le soutien d'autres 'combattants' venus de Paris et de Londres. Il y a une certaine coordination entre ces ultras, même si le mouvement est une nébuleuse internationale pas très structurée." rapporte la Libre.

Les combattants ne limitent pas leur champ d'action aux émeutes. Ils se livrent aussi à des agressions violentes contre des personnalités jugées proche du pouvoir.

En termes clairs et lucides: Nous ne supportons pas la réélection á la soviétique de Joseph Kabila et danserait pas avec lui, même s'il faudrait abuser le droit de l'homme des " combattants ".

La Charte de droit de l'homme

Les gouvernements européens signataires de " Traité de droit de l'homme européen de Rome ", la forme élaborée de la charte universelle de droit de l'homme, doivent garantir une protection internationale á ceux qui seraient " objects de torture " chez eux, mais aussi respecter le droit de la " vie privée et familiale " de ces derniers.

Selon l'article 3 ECHR, il est prohibé de rapatrier quiconque vers son pays d'origine, si seulement si le(la) rapatrié(e) serait "object de torture". Certains combattants ne bénéficieraient pas d'une justice impartiale, d'un traitement humain, de retour au Congo.

D'autres par contre ont établie l'existence d'une vie privée et familiale, conformément á l'article 8ECHR. Les dissociant  arbitrairement, unilatéralement de leur famille, reviendrait á un abus de droit de l'homme.

Conclusion

Certes, la violence sous toutes ses formes á l'encontre d'une personne, contre les artistes-musiciens, contre les combattants, contre les acteurs politiques, encore moins les autorités, n'a pas une valeur  démocratique dans une société civilisée.

Néanmoins, la détermination d'un peuple, groupe, mouvement, de lutter, manifester pacifiquement, ne doit cependant pas être coincée, manipulée, stigmatisée. La phraséologie des " radicaux Anti-Kabila" pour décrire les combattants, membres de la diaspora congolaise commencent à convenir. Elle facilite la compréhension requise de la réalité à cause de leur manière d'agir..

Une approche équilibrée, balancée devrait remporter sur la politisation, la criminalisation d'une action pacifique, dans une enveloppe de respect de droit de l'homme.

L'attitude supposée adoptée par la France et la Belgique de criminaliser et rapatrier " manu militari" les combattants vers la gueule du loup, est un chantage politique, un abus de droit de l'homme de "combattants".

Idem, pour les "combattants", les actions de violence, de vandalisme dans leur lutte sacrée pourraient bien être " á l'encontre des valeurs républicaines de leur pays de résidence, et terniraient l'image d'un combat patriotique. Il est temps de discuter, de dialoguer, de laisser notre culture se produire.

Par Jean-Baptiste Yves MUMVUDI

Psychologue Social et Analyste Politique/Expert Aux Affaires Africaines

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26 octobre 2014

RDCongo : Un Président incapable d'être Président

INDECIS.

Nous avons interrogé des Psys. Leur diagnostic est sans appel.

Ils ne l'ont pas couché sur leur divan, mais les psychiatres et psychologues que nous avons interrogés, avec la prudence qui les caractérise pourtant, ne sont pas privés pour délivrer un diagnostic sur Joseph KABILA.

Depuis longtemps, ils l'observent, décryptent ses discours, ses silences, sa gestuelle, ses tics. Ils se sont penchés sur les non-dits d'un président qui parle peu, ne préside pas, qui commente à l'infini mais ne décide pas et peine à passer de la parole à l'action.

Ils ont préféré conserver leur anonymat. Reste que leur juegement est presque unanime : douze ans après avoir fait son entrée au Camp TSHATSI, Joseph KABILA n'a toujours pas endossé le costume de chef de l'Etat Congolais et pourrait ne jamais y parvenir. Il se comporte comme un garçon de course de KAGAME.

En cause : son indécision "presque maladive", selon certains, "sa volonté de tuer, du conflit", héritage de son enfance. C'est l'avis d'une Psyhcothérapeute Belge, pour qui l'histoire familiale de Joseph KABILA explique le comportement du chef de l'Etat. " Il a été formaté au maquis avec son Père adoptif Laurent Désiré KABILA, à tuer sans gêne ", dit-elle, au point qu'aujourd'hui Joseph KABILA a perfectionné cet art jusqu'à apparaître plus dangereux que conciliateur. Pour une autre psychiatre Française, Joseph KABILA est à la fois " l'enfant glorieux d'une mère et le bras armé d'une mère contre son père adoptif". Sa mission, il ne la remplit pas "sans exaltation et tremblement". Une évidence, cependant, cette histoire familiale ancienne n'est pas sans conséquence politique. Comme le remarque un autre Psychologue politique, Joseph KABILA est " un animal froid qui veut tout le temps contrôler ses émotions et reste dans un entre-deux intenable".

Les Congolais ont besoin d'un président qui prenne des bonnes décisions, mais qui les prenne et les assume fermement. Joseph KABILA n'en est capable. Quand il force sa nature, il blesse par maladresse. Mais ce qui prédomine dans le caractère de Joseph KABILA, c'est " la haine des Congolais ". Faute de savoir décider, assure un autre psy, " il semble prendre le temps de réfléchir. Ou plutôt semble toujours donner l'impression de vouloir gagner du temps." Au risque de l'inaction et de l'impuissance.

 

Jean-Baptiste YVES MUMVUDI

 

 

 

26 octobre 2014

RDCongo : L'autorité perdue de Joseph KABILA

La pire des fautes du Président Congolais n'est pas d'avoir échoué, mais d'avoir sacrifié la RDCongo. Et d'avoir sapé la confiance des Congolais.

 

En l'espace de 12 ans, Joseph KABILA ne cesse de perdre toute crédibilité auprès des Congolais. Il leur a promis la démocratie, paix et la sécurité. Les Présidents Africains sont tellement habitués à promettre sans jamais tenir parole que personne ne peut s'avouer surpris par la démonétisation du discours présidentiel.

Le pire, pour Joseph KABILA, c'est qu'à trop vouloir être silencieux, il a fini par perdre toute autorité. "Pour avoir quelque autorité sur les hommes, il faut être distingué d'eux", disait Voltaire. Quand il n y a plus ni autorité, ni respect, ni repère, certains s'en donnent à coeur joie. C'est le spectacle terrible auquel la RDCongo entière assiste depuis son arrivée au pouvoir.

L'autorité, c'est un peu comme l'amour, il ne suffit pas de grands discours, il faut surtout des preuves.

La manière dont KABILA a vendu la RDCongo aux Rwandais et aux Chinois en échange de le soutenir jusqu'à devenir Président à vie comme Denis SASSOU NGUESSO ne nous étonne pas. Seulement, il remet en cause toute la notion de confiance que les Congolais ont pour les institutions, pour ceux qui les incarnent, pour la classe politique, pour la justice, bref pour tout ce qui constitue les piliers d'une société normalement organisée.

17 août 2014

RDCongo : Sans Voix Sans Droits (SVSD) veut voir les personnalités de l'AFDL à la CPI en 2016.-

Justice

L'ONG SANS VOIX SANS DROITS (SVSD) se rejouit de voir que ses idées commencent à faire son chemin en RDCongo. En 2002, nous avions demandé officiellement à la CPI de juger Kabila, les AFDL, les kadogo et Paul KAGAME pour crimes contre l'humanité à l'est de la RDCongo. Notre organisation avait perdu beaucoup de ses membres - assassinés par le régime Kabila. Cette situation a contraint SVSD à oeuvrer dans la clandestinité.

La coalition de l'opposition congolaise veut voir kabila à la CPI mais SVSD veut voir tous ceux qui ont collaboré avec les kabila - Père et Fils (De 1997 à nos jours) à la CPI. Ces personnes ont tué beaucoup d'innocents congolais, civils et militaires. Les massacres à l'est du pays, les assassinats à Kinshasa jour et nuit sous un silence absolu de l'occident, les viols de femmes congolaises, les massacres des enfants, les vols de minérais....

Contact : Congo.sansvoixsansdroits@laposte.net

Jean-Baptiste MUMVUDI - Président.-

 

RDC : une coalition de l'opposition veut voir Kabila à la CPI

 CPI(976) - Joseph Kabila(662) - Vital Kamerhe(99)

17/08/2014 à 16:40 Par Vincent Duhem

 La coalition des forces politiques et sociales de l’opposition a lancé mercredi une pétition pour que le président congolais, Joseph Kabila, soit traduit devant la CPI pour crimes contre l'humanité.

Mis à jour à 16 heures 40

Après avoir demandé le départ de Joseph Kabila, la coalition des forces politiques et sociales de l’opposition, qui rassemble plusieurs partis dont l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) et l'UNC (Union pour la nation congolaise de Vital Kamerhe), veut que le président congolais soit traduit devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crime contre l’humanité.

"Nous lançons officiellement une demande sous forme de pétition à monsieur Barack Obama, aux membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et à son secrétaire général pour un solliciter des mesures d'isolement à l'encontre de Joseph Kabila et sa mise en accusation devant la CPI", affirme un document signé par Bruno Mavungu (secrétaire général de l'UDPS), Martin Fayulu (président de l'Ecide) et Jean-Bertrand Ewanga (secrétaire général de l'UNC).

>> Lire aussi : Les évêques demandent à Kabila de partir en 2016

La coalition dénonce "les menaces et brimades diverse dont sont victimes les opposants au régime de Kabila", réclame la tenue du dialogue inclusif conformément à l'accord-cadre d'Addis-Abeba", et exige la libération sans condition de tous les détenus politiques et d'opinion" comme Diomi Ndongala, le pasteur Fernando Kuthinon et Bruno Kabatshi.

La pétition rend responsable le chef de l'État du massacre des adeptes de la secte Bundu dia Kongo, des exécutions extrajudiciaires des présumés Kuluna (des hors-la-loi), de la disparition des officiers originaires de la province de l’Equateur, de l’assassinat des journalistes et activistes des droits de l’homme.

>> Lire aussi : Kabila ou la stratégie du félin

"C'est totalement insensé, réagit Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais. Les accusations ne tiennent pas debout. Certaines de ces affaires ont déjà été réglées par la justice de notre pays. Et qu'est-ce que le président américain, dont le pays n'a même pas ratifié le traité de Rome, a à voir là-dedans ?"

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Par Vincent DUHEM


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17 août 2014

RDCongo : ANR une honte pour la RDCongo

ANR : Honte pour la RDCongo

L'Agence nationale de renseignements (ANR) est une Honte pour la RDCongo avec ses méthodes antidémocratiques. Elle arrête des Congolais sur base de souspicion. Les vrais assassins, la famille Kabila, les AFDL, les Kadogo méritent d'être mis en prison mais l'ANR passe son temps à arrêter abusement les civils, les innocents. SANS VOIX SANS DROITS vous invitent à lire cet article pour vous faire votre propre idée.

 

RDC : Honoré Kapuku de la VSV retrouve la voie de la liberté

 

Droits de l'homme(590) - police congolaise(14) - La Voix des sans voix(11)

12/08/2014 à 16:48 Par Emmanuel De Solere Stintzy

Ce mardi 12 août, Honoré Kapuku a été libéré. Membre de la Voix des sans-voix (VSV), l’ONG de Floribert Chebeya assassiné en 2010, il raconte à "Jeune Afrique" son arrestation la nuit du 2 au 3 août et ses conditions de détention dans les cellules de l'Agence nationale de renseignements.

"Je me sens bien, mais l'Agence nationale de renseignements (ANR) doit changer ses méthodes ! » Quelques heures seulement après être sorti des cellules de la direction générale de l’ANR, à Kinshasa, Honoré Kapuku, membre de la Voix des sans-voix (VSV), l’ONG de Floribert Chebeya, assassiné en 2010, est revenu sur les conditions de son arrestation, dans la nuit du 2 au 3 août.

Des hommes armés avaient alors fait irruption dans une église du quartier de Brikin, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. Ils avaient arrêté 11 personnes. Parmi elles, Honoré Kapuku, chargé cette nuit-là de surveiller des malades dans cette paroisse qui a un centre de guérison parapsychologique : "Ces hommes n’ont pas dit à quels services ils appartenaient. Et, c’est seulement bien après qu’ils nous ont expliqué qu’ils nous soupçonnaient d’être liés à l’attaque du camp militaire Tshatshi, le 22 juillet dernier à Kinshasa."

Juste après cette attaque, les autorités avaient pointé du doigt des miliciens Enyele originaires de l’Équateur (nord-ouest de la RDC), refoulés de Brazzaville à la suite de l'opération Mbata ya bakolo (la gifle des aînés). Pas un hasard donc, si début août, avant leur descente dans l’église, les mêmes hommes armés ont, selon VSV, arrêté à la résidence du général Wezago, décédé en 2008 et ancien proche de Mobutu, trois de ses enfants et l’épouse d’un citoyen de l’Équateur. Plus tard, à l’église, parmi les personnes arrêtées, ce dernier sera d'ailleurs le seul à être menotté.

"Une enquête indépendante"

Si, ce mardi 12 août, Honoré Kapuku a été libéré avec sept autres personnes de son église, parmi les trois autres encore dans les cellules de l’ANR, on trouve un policier, un militaire et ce même homme originaire de l’Équateur, déjà ciblé lors de l’arrestation. Il s’agirait de Didier Mbuase, responsable d’une structure affiliée au Mouvement de libération du Congo (MLC). Son épouse et les trois jeunes arrêtés à la résidence du général Wezago seraient quant  à eux encore dans les cellules de l’ANR.

"Je n’ai pas subi de violences, explique Honoré Kapuku mais je n’ai eu droit à aucune visite. On aurait pu me faire disparaître sans laisser de traces... Dans ma cellule de 5 mètres sur 5, nous étions 18. Certains disaient avoir fait plusieurs mois sans être jugés. Il ne leur restait plus que la peau sur les os. Nous n’avions qu’un repas par jour. On dormait à même le sol, sur des morceaux de carton."

Honoré Kapuku fréquente la même église que la famille de Floribert Chebeya, fondateur de VSV retrouvé assassiné le 2 juin 2010 dans sa voiture.

Membre depuis presque 20 ans de l’ONG de défense des droits humains VSV, Honoré Kapuku fréquente la même église que la famille de Floribert Chebeya, fondateur de VSV retrouvé assassiné le 2 juin 2010 dans sa voiture, dans la banlieue de Kinshasa. On n’a jamais retrouvé le corps de son chauffeur, Fidèle Bazana, qui l'avait emmené quelques heures auparavant à la Direction de la police nationale congolaise. En RDC, le procès des meurtriers présumés en appel a été suspendu en mai 2013 et n’a jamais repris depuis. En juin dernier, les familles Chebeya et Bazana et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) ont déclenché une procédure au Sénégal.

L'arrestation de Kapuku n'est a priori pas liée à cette affaire. Évidemment soulagée par la libération d’Honoré Kapuku, VSV demande tout de même "une enquête indépendante pour sanctionner les responsables de cette arrestation arbitraire et de cette détention illégale. Si sanction il y a, ce serait une réparation morale des préjudices subis", conclut Dolly Ibefo, directeur exécutif de l'ONG.

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17 août 2014

RDCongo : UDPS - l'après TSHISEKEDI.-

« ... écrivez que ce sont des bêtises. Le président Tshisekedi se prépare à venir terminer sa convalescence ici [en Europe]... il n'y a pas des problèmes... ». A confirmé Félix TSHISEKEDI, à KongoTimes!.

 

La Direction de l'Udps "sort de son silence pour demander l'arrêt des spéculations". Peu importe l'état de santé du vieil opposant, l'Udps est structurée et préparée à affronter tous les défis, surmonter tous les obstacles qui se dressent sur son chemin. Le cadre de l'Udps, qui s'exprime ainsi, estime que la santé de Tshisekedi n'empêche en rien le pouvoir de conduire correctement les affaires de l'Etat. L'alternance politique prônée à l'horizon 2016 n'est pas subordonnée à la personne de Tshisekedi.   

L'ONG Sans Voix et Sans Droits estime que l'UDPS comme tous les partis politiques Congolais ne sont pas structurés et ne cessent de se montrer incapable d'affronter tous les défis. Nous avons l'exemple concret qui est celui  de MPR. L'UDPS va dispaître comme TP OK JAZZ si vous permettez une telle comparaison. L'homme politique Congolais ne voit que son intérêt et non pas celui de son parti ni surtout pas celui du peuple. Nous nous demandons si ce parti a déjà pensé à un remplaçant de Monsieur Etienne TSHISEKEDI ?  Ce dernier y a pensé aussi ? Il ne veut pas s'accrocher comme d'habitude au pouvoir inexistant ? L'UDPS est un parti politique qui s'est préparé à vivre l'après l'éternel opposant ? Toutes ces questions donnent à penser.

L'alternance politique prônée à l'horizon 2016 n'est pas subordonnée à la personne de Tshisekedi note le cadre de l'UDPS. Mais de quelle alternance parle-t-on ? Dans quel pays ? Le Zaïre de Mobutu, la RDCongo de Kabila ont connu l'alternance ? L'occident veut nous mettre un autre pion qui doit lui obéïr jour et nuit. Mobutu est parti, les Kabila ont détruit la RDCongo en complicité avec l'occident. Jusqu'à quand cette politique ? C'est ça que l'UDPS parle d'alternance en RDCongo ? Ce pays mérite un homme intégre, un vrai fils du pays, un intellectuel pas un étranger comme les Kabila.

Déjà, à plusieurs reprises, ces dernières années, son état de santé fragile lui a valu des évacuations médicales répétées à l'étranger. Quand bien même le Sphinx a survécu à plusieurs épreuves physiques et continue de  mener avec succès plusieurs batailles politiques, il n'en reste pas moins que la nouvelle ou la rumeur, c'est selon, de transfert, d'hier, soit perçue comme alarmante et inquiétante.    Les combattants de l'Udps prient pour que leur guide l'emporte pour la énième fois sur la maladie, de la même manière qu'il a su rebondir à chaque fois qu'on le donnait pour mort politiquement.

Déjà, à un moment donné,  la question de la succession à la tête de l'Udps avait été  posée, sans attendre l'évolution de son état de santé. C'est ainsi que le Président du Groupe Parlementaire Udps, Samy Badibanga, dans une interview accordée, en début du mois d'août en cours, à Jeune Afrique, s'est dit favorable à un remplacement d'Etienne Tshisekedi par son fils Félix. Sans doute, parce que pour Samy, le Sphinx, affaibli par sa maladie, n'était plus en état de diriger le parti, comme il se doit.  Il reste que si  la détérioration annoncée de l'état de santé de Tshisekedi se confirmait, elle  tomberait  très mal, juste  à un moment où le pays amorce un virage historique.   

Selon le Président du Groupe Parlementaire Udps, Samy Badibanga, dans une interview accordée, en début du mois d'août en cours, à Jeune Afrique, s'est dit favorable à un remplacement d'Etienne Tshisekedi par son fils Félix TSHISEKEDI. Est ce la voix de l'UDPS ? Est ce la voix des adhérents de l'UDPS ? Ce parti n'avait-t-il pas condamné la présence de Joseph KABILA à la tête du pays ? Et si l'UDPS était devenu un parti royaliste comme les kabila en RDCongo ? Que représente Félix TSHISEKEDI pour l'UDPS et pour la RDCongo ?

Le débat qui fait rage sur la scène politique congolaise, avec une extension en Occident, autour de l'opportunité ou l'inopportunité de la révision constitutionnelle, à l'approche de l'échéance 2016, les  portes  du dialogue sans exclusive  tant réclamé par l'Opposition,  pourraient  s'ouvrir mais pour faire quoi ? Avec qui ? Quelles sont les propositions démocratiques ? La requête de l'Opposition Congolaise est le pouvoir. Qui est digne de représenter aujourd'hui ce pays valablement ?

La vraie requête est celle de SVSD qui demande une élection pacifique et démocratique. Ce qui n'est pas facile à organiser dans ce vaste pays. Que la RDCongo puisse avoir un Congolais à la tête et mettre à la porte des Rwandais qui occupent différents postes dans l'administration Congolaise : Armée, Affaire étrangère, mines....

 

Jean-Baptiste MUMVUDI

Mail : Congo.sansvoixsansdroits@laposte.net

 

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